Des cimes de caras galadhon

Des cimes de caras galadhon Grand bouvier suisse

Grand bouvier suisse

Comment savoir ?

Plus concrètement, comment savoir que votre chien fait une crise d’épilepsie ?

 

Bien souvent les crises apparaissent avant l’âge de deux ans, voire même un an.

Les crises sur les chiens sont à peu près identiques à celles sur les humains.

Le chien à une attitude bizarre, titube, tombe au sol, convulse. Il peut arriver qu’il se fasse pipi ou caca dessus, qu’il bave, …

C’est très impressionnant, et d’emblée on a envie de le rassurer.

MAIS ! Il faut surtout le laisser au calme, ne pas le sur-stimuler.

Le chien ne peut pas avaler sa langue, donc n’allez pas risquer de mettre votre main dans sa gueule ! Il risquerait de vous mordre sans s’en rendre compte.

Si la crise dure, filmez-le. Cela semble inapproprié, mais ça vous permettra de montrer à votre vétérinaire le genre de crise qu’il fait.

 

La première chose à faire une fois la crise passée, c’est de laisser le chien au calme, qu’il reprenne ses esprits. Il peut, soit être surexcité, soit vraiment très calme, perdu, amorphe.

 

Ensuite, appelez le vétérinaire pour le prévenir et obtenir un rendez-vous rapidement.

La rapidité de la prise en charge peut aider votre chien à bien vivre avec son épilepsie.

 

Les examens à faire en priorité sont une prise de sang et un scanner ou IRM afin d’éloigner toute maladie autre.

En effet, souvent, le diagnostic de l’épilepsie primaire est un diagnostic d’exclusion. On écarte l’hypothèse d’autres maladies ou de tumeur/œdème au cerveau afin d’être sûr qu’il s’agit bien de ça.

 

Il existe des traitements très efficaces pour l’épilepsie. Votre vétérinaire vous le proposera s’il estime qu’il s’agit bien d’une crise d’épilepsie.

 

Il peut également exister des crises dites « partielles ».

Sans convulsion, le chien est hagard, ou il chasse des mouches qu’il n’y a pas, … Dans ce cas encore, filmez-le lorsque ça se produit et parlez-en rapidement à votre vétérinaire.



 

A ce jour il n’existe pas de test permettant de détecter les chiens porteurs ou sains.

Toutes les lignées sont touchées de manière plus ou moins rapprochée. Un éleveur ne peut donc pas vous promettre à 100% que votre chien ne risque pas de développer la maladie plus tard.

Cependant, les éleveurs font de leur mieux, en fonction de leur connaissance des lignées, pour faire des mariages à moindre risque.

 

Afin de faire avancer la recherche il est également indispensable de faire prélever votre chien.

L’idéal est de le faire lors d’une visite chez le vétérinaire.


Il est également fortement conseillé de faire prélever les chiens atteints. Ces prélèvements permettront au CNRS d’avancer sur la recherche car actuellement ils ont principalement des prélèvements sur chiens sains.