Des cimes de caras galadhon

Des cimes de caras galadhon Grand bouvier suisse

Grand bouvier suisse

Dysplasie Hanches et Coudes

Le Grand Bouvier Suisse, comme toutes les races de grands chiens, est une race touchée par la dysplasie des hanches et des coudes.



Nous n'utilisons que des reproducteurs testés (radiographies faites par un vétérinaire spécialiste et lues par le lecteur officiel reconnu par le Club de race AFBS).

A noter que les lectures non reconnues par le club et la SCC n'ont pas valeur pour la cotation et ne peuvent apparaître sur les certificats de naissance et pédigrées définitifs





La dysplasie de la hanche est une affection qui découle de la laxité excessive de la tête de fémur dans la cavité articulaire de la hanche.



Les signes cliniques varient d'un chien à l'autre : galop en saut de lapin, boiterie postérieure, difficulté à se lever, démarche chaloupée, musculature postérieure atrophiée (le chien a des épaules plus larges que ses hanches). Mais le dépistage ne peut se faire que grâce à la radio.



Un conseil : ne faites jamais d'examen radiologique de la dysplasie coxo-fémorale pendant les chaleurs de votre chienne ainsi que 3 semaines avant ou après ; cette période entraîne une laxité ligamentaire naturelle pouvant fausser le résultat.



Les différents stades (en France) sont :

 

A : exempt - B : presque normal - C : léger - D : moyen - E : sévère.



  • La dysplasie légère ne se verra souvent qu'à la lecture des radios et ne nécessite aucun traitement.

  • Les symptômes de la dysplasie moyenne commencent vers 6 ou 7 mois. Le chiot boite souvent après une promenade ou a du mal à se lever après la sieste. Cette dysplasie peut se stabiliser si on entraîne le chiot à un exercice régulier et non fatigant : le but étant de fortifier la musculature au maximum pour qu'elle compense les problèmes d'articulations. Le mieux est le trot lent ou la nage.

  • Le dernier stade de dysplasie n'augure rien de bon pour l'avenir du chien car à plus ou moins longue échéance, les pattes arrière vont se paralyser. De plus, le chien faisant des efforts pour se relever, appuie de façon très forte sur ses pattes avant, ce qui fait énormément souffrir les épaules. 


 

Personne n'est à l'abri d'une dysplasie coxo-fémorale.

 

L'articulation de la hanche est la plus compliquée du squelette et la plus longue à se terminer. Elle a donc toutes les "chances" de souffrir des erreurs faites pendant la croissance.



Tout commence bien avant la naissance par la sélection des parents. Ceux-ci ne doivent avoir qu'un stade de dysplasie A, B ou C (dans ce dernier cas, le partenaire doit être de préférence A, éventuellement B mais jamais C). Les risques de transmission génétique sont nettement diminués lorsqu'on a 4 générations d'ascendants exempts de dysplasie.



Pas question de faire reproduire les stades D et E.



Les dérapages alimentaires sont souvent à l'origine de problèmes osseux. C'est pour cette raison qu'il ne faut pas chercher à tout prix à faire grossir son chiot. Il aura bien le temps dans sa deuxième année de s'arrondir un peu. Voir à la rubrique Alimentation.



Interviennent dans la dysplasie : la base génétique, la vitesse de croissance, la qualité des ligaments, les angulations correctes des pattes, un bon dos, une bonne musculature, l'alimentation, les exercices physiques limités,.....



Vous comprenez donc bien que personne ne peut vous garantir des chiots indemnes de dysplasie, on ne fait que mettre le maximum de chance de notre côté en espérant qu'avec une sélection rigoureuse les risques se minimisent. 







Au delà de la dysplasie de la hanche existe également la dysplasie du coude.



Le mot "dysplasie" désigne une anomalie de développement d'un organe donc dans la dysplasie du coude sont regroupées :

  • l'ostéochondrite disséquante du coude,

  • la non-union du processus anconé,

  • la fragmentation du processus coronoïde de l'ulna,

  • l'incongruence articulaire.


La génétique et la croissance influent sur l'apparition de ces anomalies. Côté croissance, c'est à vous de bien suivre les conseils de patience et de prudence pendant les 12 premiers mois (pas de surcharge pondérale et pas d'exercices violents).

Attention, toute boiterie des pattes avant ne signifie pas obligatoirement dysplasie, il peut simplement s'agir de difficultés de croissance passagère mais devant un chiot de 5 à 7 mois qui soulage souvent une patte avant, il faut rester vigilant.